A Oléron, au mois de
novembre, il n’y a pas beaucoup de monde, et c’est très appréciable pour celles
et ceux qui aiment la tranquillité.
Je me suis baladée seule...
…entre dunes et océan
Et soudain, il m'est venue... une idée !
C’est à cet endroit que j’ai voulu
expérimenter… une "
SPIRALE", comme le fait si bien Roger DAUTAIS du «
CHEMIN DES GRANDS JARDINS »,
histoire de ressentir et de me rendre compte des difficultés de cette
expérience…
En marche arrière, le
talon dans le sable, je commence à tourner…
Au début, c’est facile, j’ai
vite fait le premier sillon… mais au bout d’un moment, lorsque le diamètre
augmente en même temps que la spirale s’agrandit, je commence à sentir que ça
tire au niveau des cuisses… et je change de pied de temps en temps…
J’ai commencé ma spirale
pas très loin de l’eau, et du coup, elle s’est un peu fondue dans les rochers :
pas grave, je continue en profitant du sable bien mouillé laissé par la marée.
Ce faisant, je pense à
Roger, qui ne compte plus les kilomètres de spirales qu’il a tracées sur les
sables des plages… Une spirale, c’est un peu comme un jeu de patience qui
devient de plus en plus difficile et long à tracer…
Petite pause pour
souffler !
Je continue mon sillon… afin
de profiter au maximum de la largeur du sable mouillé.
Au bout d’un long moment…
je prends un peu de recul en hauteur sur la dune pour avoir une vue plus
dégagée de mon ouvrage :
Mais il me semble qu’il
manque quelque chose à ma spirale…
Je redescends et rajoute
comme un clin d’œil, ce « mini-cairn » tout au milieu, en prenant
soin de ne pas écraser les sillons si laborieusement tracés.
… comme une cerise sur le
gâteau !
Merci Roger, grâce à toi,
j’ai découvert et « vécu ma spirale » :
je te l’offre avec
plaisir !